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    • #Grossesse côté papa
    • #La Grossesse

    L'accouchement côté papa

    Mis à jour le 25 juillet 2024
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    Le jour J approche à grands pas : plus que quelques semaines et vous serez papa !

    Bien que vous n'accouchiez pas physiquement, vous allez vous aussi mettre un enfant au monde et naître à une nouvelle identité, celle de père. Sur le plan émotionnel, ce moment est tout aussi bouleversant pour vous que pour votre compagne. Découvrez nos conseils pour soutenir au mieux la future maman et aborder sereinement ces quelques heures qui vont tout changer.


    S’ORGANISER AVANT L’ACCOUCHEMENT

     

    • A l’approche du terme, pensez à organiser votre remplacement professionnel si nécessaire, pour pouvoir rejoindre votre compagne dès son appel.

       
    • Réfléchissez à l’avance au moyen de transport que vous utiliserez pour vous rendre à la maternité. Si vous n'êtes pas trop loin, vous pouvez y aller à pied : la marche aide souvent le travail à progresser. Sinon, la voiture est la solution la plus simple, mais pensez à faire un repérage des places de parking à l'avance. Si vous n'avez pas de véhicule, n’hésitez pas à appeler un taxi ou une ambulance et demandez un bon de transport : la sécurité sociale prendra le trajet en charge. Enfin, si vous êtes pris de court sans aucune solution, vous pouvez appeler le 15 qui vous enverra un véhicule.

       
    • Le jour venu, restez avec elle à la maison pendant le début du travail, et faites-lui confiance pour décider du moment de partir à la maternité. Vous pouvez néanmoins avoir un ordre d'idée : on conseille généralement d'attendre deux heures de contractions régulières toutes les dix minutes avant de vous déplacer.

       
    • Lors du départ à la maternité, pensez à vous charger des bagages de votre compagne et de votre futur bébé : il serait dommage de les oublier à la maison dans l’excitation du moment !


    ETRE PRÉSENT… OU PAS

     

    • Aujourd’hui, la plupart des pères sont présents durant la naissance de leur enfant.Cependant, cela n’a rien d’une obligation : si vous ne vous en sentez pas capable, parlez-en avec votre compagne et évoquez ouvertement vos craintes afin de prendre ensemble une décision qui vous convienne à tous les deux.

      Il arrive aussi que la future maman préfère accoucher sans la présence du papa, de peur de le bouleverser ou pour mieux « entrer dans sa bulle ». Si c’est le cas de votre compagne, respectez sa demande tout en lui exposant vos propres envies : si vous désirez fortement être présent, elle pourra en être touchée, rassurée, et elle acceptera peut-être que vous l’accompagniez.

       
    • Enfin, en cas de césarienne, la plupart des maternités demandent au papa de sortir de la salle de naissance. Restez à proximité : aussitôt votre bébé né, c’est vous qui pourrez le réchauffer et le rassurer pour son premier contact avec le monde. Pensez alors à enlever votre chemise pour lui offrir la chaleur incomparable d’un peau-à-peau.


    A SAVOIR AVANT LE JOUR J

     

    • De 2h à plus de 24h, la durée du travail est extrêmement variable. Mais quel que soit le nombre d'heures objectif, une naissance est une parenthèse hors du temps durant laquelle votre compagne et vous entrerez dans une bulle où vous ne verrez pas les minutes passer. Préparez-vous donc à lâcher prise et à vous abandonner à l'émotion de ce moment exceptionnel, sans vouloir contrôler son déroulement.

       
    • Laissez votre compagne décider librement de recourir ou pas à une anesthésie péridurale : même s'il est difficile pour vous d'accepter de la voir souffrir, elle peut vouloir vivre l'expérience de la naissance dans toute son intensité.

       
    • La douleur de l’accouchement suit la courbe des contractions : à chaque contraction, elle commence doucement, puis monte, culmine et enfin redescend. Entre deux contractions, la douleur disparaît : votre compagne pourra profiter de ces intervalles pour reprendre son souffle et ses forces. Au fur et à mesure du travail, les contractions se font plus intenses et plus rapprochées. Si la future maman éprouve le besoin de gémir ou de crier, encouragez-la : ces plaintes peuvent l'aider à supporter la souffrance.

      Vous pourriez être surpris par l’attitude de votre compagne durant le travail : sa façon d’être et de s'exprimer n'aura peut-être rien à voir avec ce que vous connaissez d'elle habituellement. Il vous faudra alors la rassurer de votre mieux, mais sans banaliser sa sensation : reconnaissez que c’est difficile et encouragez-la à garder un lien mental avec votre bébé pendant tout le travail. Lui aussi accomplit un exploit extraordinaire au même moment !

      La future maman aura le premier rôle durant l'accouchement. Cependant, vos plaintes ou votre éventuel malaise seront également légitimes : vous pourrez profiter de moments plus calmes du côté de votre compagne pour les exprimer auprès des sages-femmes. Elles s'occuperont de vous et vous rassureront afin que tout le monde bénéficie d’un climat de tranquillité et de sérénité. Autorisez-vous aussi à sortir de la salle de travail de temps en temps si vous en avez besoin : restaurez-vous, appelez des proches si vous vous sentez seul…


    SOUTENIR VOTRE COMPAGNE DURANT LE TRAVAIL

     

    Vous vous interrogez sans doute sur le rôle que vous pourrez jouer durant l'accouchement. Sachez que votre simple présence est déjà un grand soutien. N'essayez pas d'en faire plus que ce dont vous êtes capable : vous n’êtes ni la sage-femme de votre compagne, ni son thérapeute. Néanmoins, si elle l’accepte et que vous vous sentez à l'aise, vous pourrez intervenir à plusieurs niveaux :
     

    • Vous pourrez l'aider à trouver les bonnes positions pendant les contractions. Une forte pression des mains sur le bas des reins, ou l'application de serviettes mouillées d'eau très chaude dans la même zone aident aussi souvent les femmes à supporter la douleur.
       
    • Vous pourrez aussi repérer le rythme des contractions (en vous aidant du monitoring s’il est branché) et la prévenir lorsque l’une d’entre elles arrive, ou au sommet d’une contraction lui dire que la douleur s’apprête à diminuer.
       
    • Vous pourrez également aider votre compagne à récupérer entre deux contractions, par un geste tendre, une caresse ou un massage qui lui permettront d'évacuer les tensions résiduelles.
       
    • Veillez aussi à créer un climat de confiance et à ne pas lui communiquer vos éventuelles angoisses : elle sera plus facilement à l'écoute d'elle-même si elle se sent entourée par votre chaleur sereine.
       
    • Si votre compagne a choisi la péridurale et ne souffre pas, vous aurez tout de même un grand rôle à jouer : quand la douleur s'estompe, il arrive que des angoisses s'expriment durant la naissance et elle aura alors besoin de votre écoute et de votre soutien.
       
    • Si elle ne vous demande rien durant le travail, laissez-la tranquille sans la déranger par trop de propositions, même bien intentionnées : durant le travail, les femmes ont besoin d’entrer dans une bulle dont il ne faut pas les distraire.

       
    • Au moment de l’expulsion, soutenez votre compagne dans l’effort en l’encourageant. Et quand votre bébé sera né, vous pourrez tendre les bras et l’attraper pour le poser sur sa mère. Si vous le souhaitez, vous pourrez aussi couper le cordon ombilical : pensez à en faire la demande aux sages-femmes durant le travail. Enfin, laissez-vous allez à vos émotions : elles tissent les premiers liens qui vous unissent à votre enfant.

       
    • Après la naissance, suivez votre bébé pour les premiers examens pédiatriques, et si possible portez-le vous-même : après ceux de sa mère, vos bras sont les plus sécurisants pour lui, même si vous vous sentez maladroit.